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LE COURTIER PIONNIER
DU CREDIT PROFESSIONNEL

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12-2009 : Observatoire de la franchise

Déposer une demande de prêt

Un entretien avec Jean-Philippe Deltour, co-fondateur de CREDITRELAX et Expert FFF

Publié le 22.12.2009

L’idée originelle de CREDITRELAX date de 2004, et les deux associés Jean-Philippe Deltour et Stéphane Kirch ont créé la société en juillet 2005. On assistait alors à une explosion des solutions de courtage financier pour les particuliers, mais il existait un déficit d’offres à destination des professionnels, et c’est sur ce marché que CREDITRELAX s’est développé.


    Quelle clientèle touchez-vous ?


Nous répondons principalement à quatre types de clientèle : les franchisés, les artisans-commerçants indépendants, les PME existantes et les cadres quittant le salariat dans l’optique de racheter des sociétés.

    A quel type de demande de financement professionnel faîtes-vous face ?


Nous intervenons majoritairement pour des financements de fonds de commerces, de parts sociales de sociétés et d’immobilier commercial (bureaux, entrepôts). Nous retrouvons ces trois types de financement au sein de la franchise. CREDITRELAX porte le projet de A à Z et reste en constante relation avec le franchisé, les banques et les franchiseurs. Nous sommes partenaires de tous les réseaux bancaires, tout en restant farouchement indépendants.

    Par quels moyens les entreprises font-elles appel à vos services ?


25% des particuliers font appel d’eux-mêmes à un courtier en crédit lorsqu’ils acquièrent un bien immobilier, mais les professionnels n’ont pas le même réflexe. Aussi avons-nous développé au fil des années un large réseau de prescripteurs, parmi lesquels figurent des directeurs de développement d’enseignes de la franchise, des experts-comptables (à travers le réseau In Extenso regroupant 170 agences) ou encore la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Paris. 

    Quelle part occupe la franchise dans vos activités, et quelles sont les spécificités de ce mode de développement ?


A peu près la moitié de nos actions sont en relation avec la franchise. Nous sommes entrés dans ce monde par l’intermédiaire de Quick, qui fut la première grande enseigne à nous faire confiance, et qui m’a d’ailleurs coopté pour intégrer le Collège des Experts de la Fédération Française de la Franchise en 2008.

    Pouvez-vous nous en dire plus à propos du Collège des Experts ?


Le Collège des Experts regroupe des membres aux profils variés et complémentaires dans les domaines du conseil en franchise, du droit, de l’expertise comptable… CREDITRELAX y représente le conseil en solutions de financement professionnel. Il existe un échange permanent entre tous les membres, qui sont tous forces de proposition. Les compétences du collège seront mises au profit de tous à travers la rédaction d’un opus sur « le concept franchisable » qui fera partie d’une série d’ouvrages rapportant les expériences pratiques que les experts ont mises en œuvre. Cet ouvrage devrait paraitre au premier semestre 2010. 

    Vous semblez vous concentrer particulièrement sur le secteur de la restauration. Pour quelles raisons ?


Nous pensons qu’il est bon de se concentrer sur des secteurs définis afin d’en devenir la référence. Nous avons choisi la restauration au départ car il s’agissait de concepts réclamant des investissements importants, où notre rôle de courtier en crédit prenait tout son sens, notamment au niveau de la négociation des taux, des assurances et des garanties.
Nous travaillons désormais dans d’autres domaines : l’automobile, la coiffure, l’esthétique… Nous proposons également des solutions de crédit-bail immobilier, particulièrement adaptées au monde de l’hôtellerie pour les financements des bâtiments.

    Quel est l’impact de la crise sur le monde de la franchise en termes de financement ?


La franchise est relativement épargnée par la crise, car ce mode de développement continue d’inspirer confiance aux banques. En effet, le franchisé crée son entreprise en bénéficiant du savoir faire et des références d’un réseau existant et le franchiseur lui apporte toute une batterie d’aides et de solutions lui permettant de surmonter les difficultés éventuelles. La crise a eu un impact sur la durée nécessaire au lancement d’un projet. Le point mort d’un projet est atteint en moyenne plus tard que par le passé, il faut donc le prévoir et définir un fonds de roulement suffisant pour y faire face. L’apport personnel doit donc être calibré en fonction de la situation économique du moment.
La crise allonge la durée de gestation des dossiers, mais nous finissons toujours par trouver une solution aux projets de qualité. Les porteurs de projets sérieux font face à la situation suivante : s’il est plus difficile aujourd’hui de trouver un financement professionnel, les conditions commerciales sont en revanche plus avantageuses que celles rencontrées au début de la crise.

    Quel bilan faîtes-vous de l’année 2009 et comment voyez-vous 2010 ?


Nous avons été énormément sollicités en 2009, et nous envisageons l’année 2010 sereinement, car plusieurs indicateurs nous indiquent une relance. Tout d’abord, nous constatons une baisse des prix des fonds de commerce qui prennent désormais en considération les chiffres d’affaires réalisés sur les douze derniers mois. Deuxième signe : les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi bas depuis 3 ans. 
   

Aimeriez-vous ajouter un dernier mot ?


J’aimerais rappeler pour conclure le rôle premier joué par CREDITRELAX : celui de conseiller et de facilitateur d’obtention de crédit. Notre expérience et notre réseau de partenaires bancaires développé depuis 5 ans nous permet de négocier directement avec les banquiers en contact direct avec les pôles de décision, ce qui permet de raccourcir considérablement les délais. Nous ne travaillons qu’au résultat et choisissons nos projets avec grand soin, menant 85% d’entre eux à terme.
Nous ne sommes pas seulement des « chasseurs de taux » mais négocions et proposons une offre globale optimisant les différentes composantes d’un crédit professionnel : montant, taux ; assurance, caution, garantie, frais de tenue de compte, commission carte bleue…

Propos recueillis par Rodolphe Hatchadourian