Huit pistes pour bien financer son lancement
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Le crédit bancaire,
un véritable parcours du combattant
" Les banquiers sont devenus beaucoup plus prudents, explique Stéphane Kirsch, associé fondateur du courtier Créditrelax. Aujourd'hui, tous les dossiers, même les plus petits, doivent obtenir l'accord d'un comité de crédit." Et ces derniers sont tout-puissants. " On peut très bien être accueilli avec enthousiasme en agence, franchir toutes les étapes haut la main, et se retrouver retoqué en dernier recours ", constate le courtier. Et quand c'est non, c'est définitif. Autre conséquence : les banques exigent un apport personnel plus important qu'autrefois. " Avec un apport de 15 à 20 % du besoin en financement professionnel, six ou sept banques sur dix donnaient leur accord il y a dix ans. Aujourd'hui, c'est au mieux deux ou trois ", poursuit Stéphane Kirsch. Enfin, obtenir un prêt d’honneur, ou le concours d'organisme comme Bpifrance, est demandé de plus en plus souvent. Pour ne pas dire systématiquement.
Propos recueillis par Adrien Guilleminot, publié le 14/05/2014